Andon

Le vent des peupliers fait frémir les volets
Il enrobe les lueurs noir-et-blanc
Fait vivre dans son courant
Les dimanches soirs de chocolat au lait

Cette ample intimité faite de vapeur d’eau
Et d’infra-basses qui résonnent dans les os
Donne aux rêves leurs mouvements
Leurs fuites discrètes comme leurs sacrements

C’est la nuit de l’océan
Et l’aube d’émeraude
Le nœud sans fin ni commencement

L’onde n’est tenue par aucun vase clos
Rien ne peut tarir cette source chaude
Le Gouët coule toujours ses chaos.

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